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L'habitat participatif

  • blancheconseils
  • 26 avr. 2018
  • 3 min de lecture


Devenir propriétaire est le rêve de la majorité des Français. Certains choisissent d’acheter un appartement neuf sur plan, pendant que d’autres préfèrent investir dans un terrain pour y faire construire leur future maison. D’autres choisissent de se regrouper à plusieurs pour concevoir leur futur logement et le partage.


Comme son nom l’indique, « l’habitat participatif » signifie que plusieurs personnes se regroupent pour réfléchir à un projet immobilier en commun. Ensemble, ils vont chercher un terrain à vendre et concevoir un logement qui correspond à leurs besoins et surtout, à leurs principes de vie. Ils devront ensuite gérer l’habitat au quotidien et entretenir leur lieu de vie.


Chaque « participant » dispose d’espaces privatifs mais surtout d’un accès à des espaces communs à partager comme un jardin ou des pièces de vie.


Pour monter ces projets collaboratifs, les participants ont le choix entre deux types de sociétés spécifiques : la coopérative d’habitants ou la société d’attribution et d’autopromotion. Ils peuvent parfois s’associer à un bailleur social.


L’habitat participatif est adapté aux personnes et aux familles qui ont par exemple en commun des principes de développement durable et la volonté de vivre dans une certaine forme de communauté. En effet, le fer de lance de ces habitations est de « consommer autrement » et notamment de réduire leurs empreintes écologiques.

Ce type de projet immobilier est reconnu par la loi ALUR depuis 2014 en tant que « démarche citoyenne ». Le cadre juridique est cependant encore à préciser pour ces nouvelles constructions qui sortent du parc privé et du parc social. Notamment pour gérer les situations de revente ou de location lorsque l’un des co-habitants est obligé à quitter l’association.


On peut également présenter l’habitat participatif comme un mélange entre la copropriété et la colocation. En effet, dans un logement participatif, tous les habitants sont propriétaires (même s’il parfois possible de louer son logement) et participent aux grandes décisions liées au bâtiment. En revanche, il n’y a pas d’organisme extérieur comme un syndic de copropriété.

Les co-habitants disposent d’espaces privés mais partagent également des espaces communs ce qui leur offre une partie des avantages de la colocation.


Le plus important est que les participants peuvent établir des règles de gestion durable pour leur logement que ce soient dans les méthodes et les matériaux de construction ou dans les dépenses d’énergie au quotidien. Ils peuvent ainsi opter pour le label BBC, des panneaux solaires, la gestion des déchets ou les moyens de locomotion écologiques.

Les projets d’habitats participatifs sont une nouvelle manière de construire la ville et la vie de quartier.


Les logements participatifs étant des programmes immobiliers « sur-mesure », les espaces et services communs prennent des formes variées. Voici quelques exemples d’espaces ou de services pouvant être mis en commun :

  • Mise à disposition d’une voiture à partager

  • Jardin et potager communs

  • Laverie commune (plus économique qu’un équipement individuel)

  • Mise à disposition d’un logement pour accueillir des amis

  • Tout un étage réservé aux enfants

  • Une terrasse commune au dernier étage d’un immeuble


La France en est encore au stade des balbutiements pour ce type de projets immobiliers, contrairement à l’Allemagne, la Suisse ou la Norvège. L’habitat participatif constitue près de 15 % du parc immobilier norvégien. Mais gageons que ce type d’habitat prometteur, qui met en avant la vie en communauté et la gestion durable, va se développer dans les communes françaises dans les années à venir.


 
 
 

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