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Comment la blockchain investit l'immobilier

  • blancheconseils
  • 12 avr. 2018
  • 2 min de lecture



Le mot est sur toutes les lèvres. Alors que l’Assemblée nationale a lancé une mission d’information sur la blockchain, les professionnels de l’immobilier continuent de s’interroger sur les potentielles applications de cette technologie.

« C’est un moyen de réinventer les modes de financement. Nous en sommes encore aux premières applications, mais ces dernières se généraliseront dès l’année prochaine », anticipe Hervé Moal, directeur de l’innovation de la société de conseil en immobilier Arp-Astrance. Déjà, aux Etats-Unis, la blockchain a servi dans le cadre d’une transaction immobilière dans le Vermont pour un montant symbolique de 10 dollars. La transaction a été validée par l’état américain.


A côté de cet usage, la blockchain se démocratise à travers la montée en puissance des ICO (Initial coin offering). Cette méthode de levée de fonds fonctionne via l’émission d’actifs numériques échangeables contre des cryptomonnaies durant la phase de démarrage d’un projet. Ces actifs, souvent appelés « tokens » sont créés par l’équipe à l’origine de l’opération. H-Equities a fait de ces levées de fonds sa spécialité. La start-up amiénoise a ainsi créé en novembre dernier la première crypto-monnaie dédiée au secteur du bâtiment, baptisée Botpi.


« Avec l’ICO, il est possible d’acheter des biens immobiliers et de rémunérer les personnes qui ont payé l’achat avec des versements réguliers de revenus. L’émetteur des tokens ne partage ni le capital, ni les droits de vote », décrypte Sébastien Horemans, président de H-Equities. Financements d’opérations de promotion immobilière, de système de sécurisation, simplification des transactions immobilières… les avantages de la technologie sont multiples, selon le professionnel.


C’est pourquoi les start-ups continuent de s’engouffrer dans le secteur, à l’instar de ContractChain, plateforme qui utilise la blockchain pour authentifier les documents. De quoi remplacer les notaires ? « C’est une évolution dont il faut s’emparer », assure Stéphane Adler, vice-président de la Chambre des notaires de Paris. Pour y arriver, la Chambre des notaires de Paris a mis en place une blockchain privée, « un test afin de compiler des informations sur un immeuble, puis de l’estampiller ‘blockchain’. Par la suite, nous ne serons plus obligés de vérifier l’ensemble des informations », ajoute Stéphane Adler.

Autre initiative, cette fois-ci mise en place, par le Conseil supérieur du Notariat, en partenariat avec les huissiers et les banques : l’usage de la blockchain sur la copie exécutoire d’un contrat. L’objectif est de « faire en sorte qu’un titre exécutoire puisse se transférer au sein de l’Etat, puis au niveau européen », conclue Stéphane Adler.


 
 
 

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