Belgique : Les taux d’intérêt des prêts personnels sont au plus bas !

En Belgique, les taux d’intérêt sont actuellement très attractifs après cinq ans de repli continu. Pour financer toutes sortes de projets personnels, les particuliers déboursent plusieurs dizaines, voire des centaines d’euros en moins.

Pour répondre à des besoins de liquidités très divers, les particuliers qui ne disposent pas d’une épargne suffisante peuvent désormais souscrire un crédit personnel à des conditions très attractives. En effet, les taux sont descendus à des seuils historiques.

Alors que la moyenne se situait à 10,44 % cinq ans plus tôt, elle est tombée à 8,20 % d’après une récente étude du site de comparaison belge Guide-épargne. Certaines enseignes comme Carrefour ont même fait passer leur taux minimal de 7,80 % à 5,20 % pour un emprunt de 10 000 euros remboursable sur 48 mois. Sur 84 mois pour un capital initial de 20 000 euros, DHB Bank affiche la meilleure offre à 5,45 %.

Pour autant, il est essentiel de prendre le temps de comparer plusieurs propositions, car une différence de taux, même mineure, peut engendrer un écart de coût de quelques dizaines ou centaines d’euros sur le coût total du financement.

Par ailleurs, choisir son crédit personnel en fonction de la destination des fonds est un moyen efficace de s’endetter moins.

En effet, pour certains types de bien ou services, il existe des offres spécifiques au taux plus attractif qu’un emprunt sans justification particulière. C’est le cas du financement d’un véhicule neuf ou d’occasion ou encore de menus travaux dans le logement.

Par exemple, Beobank ne facture que 1,29 % d’intérêts sur un prêt de 15 000 euros à rembourser sur 36 mois dédié à l’acquisition d’une automobile neuve. En revanche, pour un modèle d’occasion âgé de trois ans ou plus, il est préférable de se tourner vers Mozzeno, plateforme spécialisée dans le crédit entre particuliers, qui propose 3,60 %. Il applique également le taux le plus bas (2,69 %) pour un projet de rénovation. Les taux d’intérêt sont historiquement bas ce qui a pour conséquence que le nombre de transactions immobilières bat des records depuis deux années exécutives. Et si le nombre de transactions augmente, le revenu du notaire aussi. Selon les derniers chiffres disponibles, commente De Morgen, les notaires ont généré 15,32 millions d’euros de bénéfices en 2016, soit 42 % de plus que l’année précédente et même 76 % de plus qu’il y a cinq ans !