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Le drive 2.0 s’invite dans les centres-villes

  • blancheconseils
  • 9 avr. 2018
  • 2 min de lecture


Arrivé désormais à maturité, le marché des près de 4000 «drives» français cherche aujourd'hui de nouveaux relais de croissance. Très implanté en périphérie des villes, le drive est aujourd'hui quasiment inexistant en centre-ville. Des enseignes comme Monoprix tentent depuis quelques années de mettre en place un système de «click & collect» à l'accueil de leurs magasins de centre-ville. Intermarché a inauguré ce service en 2007. Et elle compte près de 237 supermarchés aujourd'hui proposant ce service. La filliale e-commerce d'Auchan (Auchan Direct) a également testé un tel service en 2014 avec un point de retrait dans le 15ème arrondissment de Paris.

Mais c'est E.Leclerc et Cora qui mettent la vitesse supérieure pour conquérir les centres-villes. Elles ont lancé ces derniers mois un système de drive piéton. Le concept: au lieu de retirer en voiture sa commande de courses passée préalablement sur internet, le client se rend à pied dans un point de retrait dédié pour récupérer sa commande. Pour le moment, ces points de retraits restent encore très rares puisqu'on dénombre seulement deux drives piétons en France. Cora a été le premier à inaugurer le 5 septembre 2016 un tel concept dans le centre-ville de Metz (Moselle). E.Leclerc a emboîté le pas le 1er avril 2017 à Lille (Nord) et ouvre son deuxième ce 17 avril 2018 à Aurilliac.

Ces surfaces de ventes d'un nouveau genre s'adossent à un hypermarché de la même enseigne situé à quelques kilomètres en périphérie de la ville pour s'approvisionner. Cela leur permet de proposer autant de références en centre-ville qu'en hypermarchés, mais surtout une offre plus agressive en termes de prix. Les prix dans ces drives piétons sont exactement les mêmes qu'en périphérie. En effet, le niveau tarifaire des produits est bien plus élevé dans les petites et moyennes surfaces des centres-villes. De l'ordre de 17% plus cher environ que la moyenne nationale, selon le directeur des Editions Dauvers. De quoi fortement concurrencer certaines enseignes de proximité des groupes Casino (Monoprix, Franprix et Leader Price Express) et Carrefour (Carrefour City et Carrefour Market), très implantées dans les centres-villes.

Pour pratiquer des prix bas, ces magasins d'un nouveau genre bénéficient également de loyers plus raisonnables que les supermarchés classiques des centres-villes. La surface des locaux est très réduite. Elle est de seulement 50 mètres carrés dans le drive piéton E. Leclerc de Lille, et d'environ 120 mètres carrés pour celui de Cora à Metz. De quoi réduire la part du loyer dans les dépenses de fonctionnement de la structure. Mais cette contrainte d'espace oblige donc le point de retrait à être réapprovisionné tout au long de la journée, faute de pouvoir stocker un grand nombre de commandes.



 
 
 

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